Qu’est ce que l’estime de soi ?
L’estime de soi implique des facteurs sociaux, affectifs, professionnels et matériels. Avoir confiance en soi est la force primordiale pour affronter les nombreuses épreuves de la vie et pouvoir entretenir des rapports sains avec les autres et soi même. L’estime de soi n’est pas seulement l’amour de soi, c’est également le sentiment d’être compétent, habile, doué dans les domaines que l’on juge importants. Il est impossible de déterminer l’origine exacte d’une haute ou ou d’une faible estime de soi. Mais les difficultés les plus importantes proviennent souvent d’une incertitude face à l’amour de soi. L’estime de soi est souvent conditionné par notre enfance. L’estime de soi est à la fois le résultat et la cause de notre comportement, puisqu’elle influe sur notre façon de penser et donc d’agir.
Savoir Rebondir
Comme dit le proverbe « A quelque chose, malheur est bon ». C’est pas forcément facile à accepter quand on est au plus mal mais cela reste vrai. L’adversité nous permet de devenir plus fort, de développer de nouvelles capacités. Examinez vos expériences difficiles et trouvez le coté positif. Gardez en tête ces deux versions et servez vous en pour affronter les périodes délicates. L’estime de soi, chacun peut en donner une définition personnelle. depuis des années nombres psychologues débattent encore actuellement sur sa définition. La meilleure définition de l’estime de soi est aussi la plus simple. L’estime de soi se résume en 2 questions : « De qu’elle manière je me vois ? » et « Ce que je vois me plait il ? ».
Bien sur, une fois le problème posé, sa résolution n’en demeure pas moins complexe… En fait, trois éléments peuvent être pris en compte quand il s’agit de se juger :
« Est ce que j’aime la personne que je suis? » (V absolue)
« Est ce que je me sens capable de réussir par moi même? » (V relative)
« Est ce que je suis capable de me projeter dans le futur? » (V potentielle)
Avoir conscience de sa « valeur absolue ».
Avoir conscience de sa « valeur absolue », c’est se donner le droit d’exister. C’est aimer sa propre personne, avec ses défauts et ses qualités, et se donner le droit d’être aimé en retour. C’est grâce à cet amour sans condition mais non aveugle, qui permet de vivre les échecs sans désespérer ou de flirter la personne qui nous plait. Cette lucidité bienveillante, n’est malheureusement pas inné, mais s’obtient dès la petite enfance, grâce à l’amour inconditionnel des parents ou des personnes tenant lieu de parents, dont un des rôles importants est de faire passer ce message : « Je t’aimerai quoi que tu fasses. » C’est une condition primordiale pour construire une estime de soi satisfaisante et stable.
Avoir confiance en sa « valeur relative ».
La valeur relative est ce que l’on appelle, en général, la confiance en soi. Elle dépend de ses propres performances et s’appuie donc essentiellement sur la conscience de ses compétences, acquises par l’apprentissage et l’expérience. L’estime de soi n’est pas seulement l’amour de soi, c’est également le sentiment d’être compétent, habile, doué dans les domaines que l’on juge importants.
Ce sentiment « d’être capable » permet de réagir de la bonne manière et au bon moment, de pallier l’imprévu, de prendre des décisions importantes, d’agir. On peux facilement reconnaitre ceux qui en manquent dans leurs habitudes à toujours remettre au lendemain ou à ne pas oser dire non, même quand il sont dans leur droit. C’est parce que cette confiance en soi se construit mais reste fluctuante tout le long de la vie que l’on dit que c’est la « valeur relative. » Cependant elle se fortifie avec le nombres de difficultés et obstacles surmontés.
Croire en sa » valeur potentielle ».
C’est croire que l’on peux s’améliorer, se projeter dans l’avenir et se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. Cette valeur potentielle est souvent conditionnée au travers ce que nous percevons de ce que les autres ont vu ou voient en nous, c’est ce phénomène de projection. Il est important de prendre conscience que ce que nous percevons de ce que les autres pensent de nous même n’est qu’une interprétation subjective de ce que nous projetons. En clair, ce sont nos expériences, nos apprentissages qui nous font voir notre environnement a travers nos propres filtres, croyances, blocages qui altèrent nos interprétation de la réalité.